En France, la commission des affaires sociales a adopté un amendement proposant d’augmenter de 300% la fiscalité sur l’huile de palme. Pourquoi a-t-elle une si mauvaise image ? Les raisons sont écologiques et nutritionnelles.
L'histoire de l'huile de palme
Paradoxalement, elle a d’abord été utilisée pour des raisons diététiques, car l’huile de palme étant solide à température ambiante, elle ne nécessite pas d’hydrogénation entraînant la production d’acides gras trans cancérigènes. De plus, elle a un coût moindre, résiste bien à la cuisson et représente un bon liant pour ces préparations.
On la retrouve maintenant dans un grand nombre de produits alimentaires transformés (la fameuse pâte à tartiner mais aussi dans les plats cuisinés, biscuits, glaces, chips, etc…) et dans les cosmétiques.
Sa mauvaise note au niveau nutritionnel vient de sa forte teneur (50%) en acides gras saturés dont la consommation en excès augmente le risque de maladies cardiovasculaires.
Au niveau écologique, son exploitation est telle que des forêts tropicales sont abattues pour pouvoir y replanter des palmiers, menaçant ainsi des espèces animales en voie d’extinction comme l’orang-outan en Indonésie.
Comment réagir?
Les industriels n’étant pas prêts à limiter l’utilisation de l’huile de palme dans leurs produits, la solution est la cuisine maison ! Utilisez des aliments de base et faîtes jouer votre imagination pour varier les recettes. C’est souvent bien meilleur nutritionnellement comme gustativement parlant et ça ne prend pas toujours beaucoup de temps. Pensez aux ateliers cuisine pour apprendre et réaliser des recettes originales, simples et rapides.
Quant aux produits industriels, limitez leur consommation sans pour autant les diaboliser. Une tartine de Nutella de temps en temps peut vous faire plus de bien que de mal !